Chaquejour, la police municipale se mobilise afin de lutter contre ces ventes illĂ©gales. ïž Câest plus de 200 paquets qui ont Ă©tĂ© saisis hier soir sur Aubervilliers. â ïž La vente Ă la sauvette est une pratique qui peut ĂȘtre punie de 6 mois de prison
Ventesa la sauvette Actualité publiée le 27/06/2014. Une importante opération menée cours Gambetta mardi 24 juin . Une importante opération de lutte contre la vente à la sauvette a été diligentée mardi 24 juin sur le cours Gambetta, conjointement par la police municipale et la police nationale. A cette occasion, 11 vendeurs ont été interpellés par une
FaceĂ lâinertie des pouvoirs publics en la matiĂšre, il est urgent que la Maire de Paris sâempare de cette problĂ©matique Ă lâaube de la crĂ©ation dâune police municipale parisienne. Lors du prochain Conseil de Paris (2, 3 et 4 fĂ©vrier), je plaiderai une nouvelle fois pour une mobilisation accrue de nos pouvoirs publics dans la lutte contre la vente Ă la sauvette.
Surréquisition du procureur de la République, une vaste opération, coordonnée entre police municipale et nationale, a été organisée ce dimanche 7 février en milieu de matinée afin de lutter contre
Uneopération associant la police nationale et la police municipale visait la vente à la sauvette, ce dimanche matin, à la brocante de Saint-Michel, à Bordeaux.
Vay Tiá»n Online Chuyá»n KhoáșŁn Ngay. AprĂšs les violences de mardi 19 et mercredi 20 juillet en plein centre de Montpellier, retour dans un quartier en colĂšre. LâĂ©moi est encore vif dans le quartier de Plan-Cabanes prĂšs dâune semaine aprĂšs la rixe entre bandes rivales Ă coups de bĂątons et de machette en plein jour mardi 19 juillet et son "match" retour lire ci-contre. Aziz, le patron du cafĂ© le Mirador, dont la terrasse fait lâangle avec la place, Ă©tait aux premiĂšres loges au moment de cette irruption de violences "inouĂŻe", symptomatique de la guerre de territoires Ă laquelle se livrent les Ă©quipes de vendeurs Ă la sauvette de cigarettes mais aussi de stupĂ©fiants. Dâailleurs, alors que nous sommes en pleine discussion, un homme lâinterrompt pour lui proposer du shit ! Une scĂšne surrĂ©aliste mais Ă laquelle habitants et commerçants comme Aziz sont tristement habituĂ©s. Mais ce mardi-lĂ , le rĂšglement de comptes a dĂ©bordĂ© sur sa terrasse "Le gars a pris une chaise en bois Ă la boulangerie en face et lâa jetĂ©e sur un jeune qui passait devant ma terrasse. La chaise a atteint un de mes clients Ă la tĂȘte. Câest Ă ce moment-lĂ que jâai appelĂ© la police municipale. Mais vingt minutes aprĂšs, le gars est revenu avec la machetteâŠ" "On voit ces bagarres constamment, mais lĂ lâimage de cette violence en plein jour qui a Ă©tĂ© vue jusquâaux Ătats-Unis, ça a un impact nĂ©gatif pour le commerce, le tourisme, la ville", confie lâun des amis dâAziz, habituĂ© du Mirador. Et de constater une inexorable dĂ©crĂ©pitude du quartier "Les touristes ne viennent plus, mĂȘme mes enfants ne veulent plus venir manger au cafĂ©, ça tue le commerce", poursuit le restaurateur qui a dĂ©posĂ© plainte et Ă©crit au prĂ©fet. "On est impuissant face Ă ces gens qui veulent prendre notre quartier. On ne peut pas arrĂȘter lâhĂ©morragie quand on voit que les tĂȘtes de rĂ©seaux font marcher les affaires avec de la traite dâhumains", confie une femme dans le cafĂ©. Cet aprĂšs-midi-lĂ , les deals vont bon train de lâautre cĂŽtĂ© du Cours Gambetta. Les grappes de vendeurs quadrillent le trottoir, parfois devant les commerces. Un manĂšge qui sâest enkystĂ© depuis des annĂ©es dans le quartier. Les consommateurs de tabac, drogue et mĂ©dicaments viennent rĂ©cupĂ©rer leur tabac au dĂ©tail et surtout au rabais, Ă pied, en trottinette ou mĂȘme en voiture. Ils nâont plus peur de crĂ©er un bouchon, depuis que la circulation routiĂšre a fondu avec le nouveau plan de dĂ©placements. Les vendeurs des Ă©trangers en situation irrĂ©guliĂšre, souvent des mineurs qui gagnent quelques sous pour survivre. La marchandise est cachĂ©e un peu partout dans les murs, les appartements. " Il nây a pas de violence comme ça, inouĂŻe, pour des pacotilles ", poursuit cet autre client habituĂ© de Plan-Cabanes. Tous Ă©voquent une guerre de territoire entre bandes rivales dont les tĂȘtes de rĂ©seaux, parfois liĂ©s Ă des commerces fantoches, seraient identifiĂ©es par les autoritĂ©s. " Il y a un problĂšme vous ne croyez pas ?", soulĂšve lâun des clients. "Les autoritĂ©s se sont fait dĂ©passer ", se dĂ©sespĂšre Aziz qui, lui, refuse de partir et de " les laisser gagner ". "La peur doit changer de camp", conclut son ami. Mardi, la tension entre ces bandes a explosé⊠sur les rĂ©seaux sociaux avec une vidĂ©o prise par un riverain. Les habitants voient bien les opĂ©rations de police coordonnĂ©es, les patrouilles de police municipale rĂ©guliĂšres, les contrĂŽles de commerces qui Ă©copent de fermetures administratives le prĂ©fet annonce que neuf procĂ©dures de fermeture sont en cours Ă Gambetta. "Câest triste quâon ne trouve pas de solution" "On a beaucoup dit quâavec les travaux du faubourg Figuerolles le quartier allait sâamĂ©liorer, mais ça nâa rien changĂ©, le problĂšme est toujours lĂ . Ce qui sâest passĂ© est hallucinant", constate attristĂ© ce commerçant qui sâest enfermĂ© Ă clĂ© dans son magasin lundi en voyant un individu courir avec un couteau. Avant de prĂ©venir la police. Il travaille dans le quartier depuis trente ans. "On ne peut pas travailler normalement ici, tout ça impacte la clientĂšle". Le maire sâest dĂ©placĂ© lundi 25 juillet, en compagnie de policiers municipaux sur une mission de sĂ©curisation. Des chaises de "chouf" posĂ©es devant les commerces fermĂ©s sont jetĂ©es. "Pour affirmer la prĂ©sence de lâautoritĂ© publique, on ne lĂąchera rien ", assure le premier Ă©dile. "Je ne vois pas comment on rĂ©duit ce genre de phĂ©nomĂšne. Câest triste que lâon ne trouve pas de solution !", indique encore le commerçant qui a vu les dealers sâinstaller jusque sur la rue du faubourg aprĂšs le confinement. "Notre quartier a mauvaise rĂ©putation depuis 20 ans, cette violence ça sâest banalisĂ©. La police est lĂ mais une heure aprĂšs, les vendeurs sont de retour, des camĂ©ras ont Ă©tĂ© installĂ©es il y a quelques mois mais ça ne les effraie pas !"
Une nouvelle opĂ©ration coup de poing, coordonnĂ©e entre les polices nationale et municipale, s'est avĂ©rĂ©e on ne peut plus fructueuse ce dimanche 7 fĂ©vrier au matin, au niveau du Grand-Mail sur lâavenue Heidelberg. Sur rĂ©quisition du procureur de la RĂ©publique, une vaste opĂ©ration, coordonnĂ©e entre police municipale et nationale, a Ă©tĂ© organisĂ©e ce dimanche 7 fĂ©vrier en milieu de matinĂ©e afin de lutter contre la vente Ă la sauvette qui gangrĂšne les commerçants lĂ©gitimes installĂ©s au niveau du Grand-Mail sur lâavenue Heidelberg Ă La Mosson. Une cinquantaine fonctionnaires mobilisĂ©s Une opĂ©ration coup de poing qui a mobilisĂ© une cinquantaine de fonctionnaires et qui sâest une nouvelle fois avĂ©rĂ©e on ne peut plus payante. En effet, si le 24 janvier dernier, 3,3 tonnes de fruits et lĂ©gumes avaient Ă©tĂ© saisies, câest cette fois-ci 4,1 tonnes de denrĂ©es alimentaires qui ont Ă©tĂ© confisquĂ©es par les services de police et remises Ă la banque alimentaire. Un vendeur de cigarettes de contrebande arrĂȘtĂ© De nombreuses procĂ©dures ont Ă©tĂ© Ă©tablies contre les auteurs identifiĂ©s tandis que plusieurs vĂ©hicules, voitures mais aussi fourgons, ont Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ©s. Ă noter quâun individu vendant des cigarettes de contrebande a Ă©galement Ă©tĂ© interpellĂ© et placĂ© en garde Ă vue. Et que des contraventions ont Ă©tĂ© distribuĂ©es pour stationnement anarchique et non-port du masque.
SociĂ©tĂ© Dans ce quartier emblĂ©matique de Paris, rĂ©putĂ© dans le monde entier pour son patrimoine et son charme, les voyageurs sont rĂ©guliĂšrement victimes de vols et d'arnaques. Reportage. PubliĂ© le 23 aoĂ»t 2022 Ă 18h03 Au premier plan Ă gauche, la carrousel de Saint-Pierre, dans le square Louise-Michel, menant Ă la Basilique du SacrĂ© Coeur qui surplombe Montmartre. ©CHRISTOPHE SAIDI/SIPA Mi-aoĂ»t, Ă Montmartre. Sous la chaleur Ă©touffante de Paris dĂ©ambulent les touristes. Guide en main, sac sur le dos et casquette sur la tĂȘte, des milliers de visiteurs espagnols, amĂ©ricains, britanniques, allemands, hollandais, italiens, chinois ou japonais, profitent de leurs vacances estivales et inondent les rues du quartier emblĂ©matique de la capitale connu dans le monde entier pour son histoire et ses artistes. Et au beau milieu de la foule des dĂ©linquants, vendeurs Ă la sauvette, petits trafiquants et voleurs Ă lâarrachĂ©, le plus souvent clandestins, eux aussi reconnaissables Ă leur LIRE Vols, bagarres, agressions la population face Ă lâenfer du crack en Seine-Saint-Denis Au carrousel de Saint-Pierre, au pied de la butte, des invectives retentissent. Pourquoi tu me regardes, huh ? », lance en anglais Ă une passante Ă©trangĂšre un homme dâorigine africaine assis sur un banc. AprĂšs elle, dĂ©ambulent deux jeunes roms, qui tentent de faire signer des pĂ©titions bidon aux passants pour mieux les voler. Comment allez-vous mes amis ? », demande lâhomme assis sur le banc avant de toucher deux mots Ă lâun des roms. La fameuse montĂ©e du square Louise-Michel de Montmartre demande des pauses. Les diffĂ©rents Ă©tages permettent aux touristes de souffler et de profiter de la vue sur Paris. Alors que les photos de groupe sâenchaĂźnent, deux mineurs suivent un homme qui porte un sac sur lâĂ©paule, ce dernier se retourne, les deux jeunes se retirent et feignent un brutal changement dâitinĂ©raire. Lâhomme reprend son chemin et les deux adolescents, craignant dâavoir Ă©tĂ© grillĂ©s, dĂ©cident de lui passer devant pour lever tout soupçon. Ils retenteront le coup sur un signe de tĂȘte, un peu plus loin, sans succĂšs. AprĂšs avoir passĂ© la fontaine et dĂ©ambulĂ© dans un passage Ă©troit, les touristes profitent une nouvelle fois du panorama exceptionnel, malgrĂ© lâodeur omniprĂ©sente dâurine et de cannabis aux alentours. Quelques marches plus tard, des taxis passant dans la rue du Cardinal Dubois dĂ©versent de nouveaux arrivants, sous les yeux dâun vendeur ambulant de barbe Ă papa, au milieu de la foule. Un marchĂ© noir Ă ciel ouvertA LIRE Pas de vacances pour la dĂ©linquance En milieu dâaprĂšs-midi, le vendeur se retire subitement quand une voiture de police se dirige vers lui. La verbalisation est dĂ©licate, il ne parle pas un mot de Français. Mis Ă part et fouillĂ©, il est priĂ© de quitter les lieux. Un Ă©tage plus haut, sur le parvis, des vendeurs de cadenas se succĂšdent. Cinq euros ! Cinq euros ! », rĂ©pĂštent-ils Ă haute voix. Trois fois, des gens me demandent le prix ; trois fois, je leur dis cinq euros ; et trois fois, ils nâont pas assez », se plaint lâun dâeux Ă un LIRE TrocadĂ©ro sept hommes dâorigine algĂ©rienne exploitaient des ados droguĂ©s pour des vols ciblant les touristes Quelques jours plus tĂŽt, un autre vendeur illĂ©gal avait carrĂ©ment installĂ© un drapeau et un panneau qui indiquait Cadenas, Love Lock, 3 euros, carte Visa acceptĂ©e. » Et les touristes achĂštent. Sur les barriĂšres qui entourent le parvis, des milliers de cadenas identiques et signĂ©s sont accrochĂ©s. Dans la chaleur de la journĂ©e, toutes les issues, surtout en haut des escaliers, sont aussi occupĂ©es par des vendeurs dâeau fraĂźche Ă 1,50 euro, qui dissimulent leurs cargaisons dans les buissons du square Nadar, un parc canin oĂč ils font leur toilette Ă la fontaine et mĂȘme parfois leurs besoins. Je vais lui demander une autre bouteille, celle-lĂ est remplie de moitiĂ© ! » AprĂšs son achat, un Français regrette. Il y en a plein, partout, câest de la vente facile, se dĂ©sole une coiffeuse ambulante sur la place du Tertre. Il y a aussi des voleurs. En haut du funiculaire, des Roumaines font signer des pĂ©titions pour tâarnaquer. Et dâautres sont plus discrets. Ils agissent tous en bande. » Une rĂ©sidente de Montmartre, attablĂ©e Ă un cafĂ© de la rue des Abbesses, renchĂ©rit Ils sont surtout Ă Pigalle et Montmartre, ils sâattaquent Ă tout le monde, mais surtout aux touristes, il y a plein de voleurs et câest bien connu. » Je nâai jamais vu autant de touristes et de voleurs Plus tard, un visiteur français prĂ©vient une patrouille de police sur le parvis du SacrĂ©-CĆur. Jâai oubliĂ© mon tĂ©lĂ©phone dans le taxi. Le mec nâa pas voulu me le rendre, il a dĂ©daignĂ© me rĂ©pondre au bout de la 50e fois. Jâai dĂ» lui filer 20 euros pour quâil me le redonne, sâemporte le touriste venu de Saint-Tropez auprĂšs de Valeurs actuelles. On sait que ça craint partout par ici, mĂȘme dans les taxis. » Une dame ĂągĂ©e est assise sur un banc du square dâAnvers. Jâai autrefois habitĂ© Montmartre, ça a bien changĂ©. Je nâai jamais vu autant de touristes et de voleurs », confie-t-elle au milieu des oiseaux qui picorent. Si les Français sont au courant des dangers qui sĂ©vissent autour de la Basilique, quâen est-il des Ă©trangers ? Oui, on le sait, confie une vacanciĂšre britannique, jâĂ©tais dĂ©jĂ venue ici Ă 11 ans, pour un voyage de classe, et jâai vu plein de gens se faire voler leurs portefeuilles ou dâautres choses de leurs poches. » Une touriste asiatique confirme Ăvidemment quâon est au courant, et Ă juste titre. Je ne me sens pas tellement en sĂ©curitĂ© ici. Je vois peu de policiers pour autant de pickpockets. » Il y a bien ce pĂšre de famille indien, assis dans un restaurant de la rue du Chevalier de la Barre, qui relativise et trouve la prĂ©sence des forces de lâordre suffisante Jâen avais dĂ©jĂ entendu parler, mais aujourdâhui je le vois. Je ne me sens pas pour autant en danger. » La touriste britannique, elle, loue les policiers Je les ai beaucoup vus, ils font des tours pour dissuader, ça fait se sentir en sĂ©curitĂ©. » Un agent le reconnaĂźt dâailleurs Aucun des grands lieux touristiques Ă Paris nâest Ă©pargnĂ©. A Montmartre, les vendeurs Ă la sauvette sont dĂ©gagĂ©s ou se barrent en voyant la police, et puis ils reviennent. » Un mĂ©canisme bien huilĂ© Câest vers 15h, alors que lâaffluence est Ă son paroxysme, quâarrivent les vendeurs Ă la sauvette. Sur leurs tapis, rĂ©guliĂšrement rĂ©approvisionnĂ©s, toutes sortes de produits sont proposĂ©s des chapeaux, des sacs, des bracelets, etc. Et si une patrouille de police passe, ils remballent tout en quatriĂšme vitesse. Le vendeur de barbe Ă papa a par exemple changĂ© de lieu de vente et opĂšre dĂ©sormais devant lâentrĂ©e du SacrĂ©-CĆur, oĂč la chaleur monte et le degrĂ© dâalcool aussi. Plus loin, dâautres vendeurs dâorigine indo-pakistanaise circulent sur les marches et proposent des biĂšres. Lâorganisation est bien ficelĂ©e, chacun se relaie. Chaque spot est Ă sa place, et alors que le ciel sâobscurcit, des tensions Ă©clatent entre deux vendeurs Ă la sauvette. Proche dâen venir aux mains, ils sont sĂ©parĂ©s in extremis par leurs complices les dissensions Ă©loignent les clients. Sous lâorage qui commence Ă gronder au loin, les milliers de visiteurs sâempressent de dĂ©serter les lieux. Dans le square Louise-Michel, Deux passages exigus permettent de descendre au carrousel de Saint-Pierre. Des groupes dâenviron cinq personnes dâorigine africaine bloquent le chemin, en attrapant le bras des touristes avec insistance afin de leur faire des bracelets. Hey ! AmĂ©ricain ? » ou bien Bonjour mon ami, dâoĂč viens-tu ? », les abordent-ils en anglais. HarcelĂ©s, des visiteurs doivent presque se dĂ©battre, dâautres prĂ©fĂšrent les ignorer, gardant prudemment les mains dans leurs poches. On ne vous emmĂšne pas en Afrique, hein ? », lance lâun dâeux Ă une personne ĂągĂ©e, qui refuse de donner son bras. Les policiers sont lĂ , mais souvent dĂ©passĂ©s. Il en faut plus. On ne se sent pas du tout en sĂ©curitĂ©. Les touristes se font avoir, ils nây connaissent rien, et les policiers ne peuvent rien faire », rĂ©sume une commerçante de la rue Steinkerque. Câest un peu chaud. On essaye dâavertir les touristes, mais ils peuvent laisser leur sac et en deux secondes, câest fini, raconte son voisin. Les pickpockets sont au minimum deux ou trois, ils sont organisĂ©s. Les policiers sont lĂ , mais souvent dĂ©passĂ©s. Il en faut plus. » Les rues se vident sous la pluie. Les touristes et les voleurs plient bagages. Je connais les visages de tous les voleurs, ils me disent mĂȘme bonjour, dit une marchande. Quand ils se font arrĂȘter, ils reviennent trois jours plus tard. » Le cycle infernal.
PubliĂ© le 25/08/2022 Ă 1659 Au total, 160 CRS sont mobilisĂ©s pour assurer la sĂ©curitĂ© du quartier de la GuillotiĂšre. Esther Paolini / LE FIGARO Au total, la Brigade sĂ©curitĂ© de terrain BST a procĂ©dĂ© Ă 800 interpellations dans le quartier depuis le dĂ©but de l'annĂ©e. Le mot d'ordre Ă©tait clair occuper le terrain. PrĂšs d'un mois aprĂšs le lynchage de policiers Ă la GuillotiĂšre Ă Lyon, l'envoi de renfort affiche des rĂ©sultats significatifs. Pas moins de 4000 contrĂŽles, 400 interpellations et 500 contraventions ont Ă©tĂ© comptabilisĂ©s en un mois au sein de ce quartier sensible du 7e arrondissement, a annoncĂ© mercredi soir le prĂ©fet du RhĂŽne Pascal du prĂ©fet prĂ©cise au Figaro que la majoritĂ© des interpellations concernent des faits de vol, recel de vol, vente Ă la sauvette, dĂ©tention et usage de stupĂ©fiants. En parallĂšle, la Brigade spĂ©cialisĂ©e de terrain BST dĂ©ployĂ©e depuis le 7 fĂ©vrier dans le quartier affiche un bilan de 800 lire aussiSous le couperet de la GuillotiĂšre, lâangoisse quotidienne des riverainsLe 20 juillet, le lynchage de trois policiers en civil lors d'une interpellation pour un vol Ă l'arrachĂ© avait suscitĂ© l'indignation et poussĂ© les autoritĂ©s Ă mobiliser davantage d'agents sur le terrain. Une seconde Compagnie rĂ©publicaine de sĂ©curitĂ© CRS de 70 hommes a ainsi Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©e, mobilisant au total 160 hommes pour le quartier La GuillotiĂšre - Lyon Part Dieu. Depuis, un policier a Ă©tĂ© blessĂ© dĂ©but juillet Ă la suite d'un refus d'obtempĂ©rer, mais la situation est plutĂŽt Ă l'apaisement. La police municipale est prĂ©sente le matin, relayĂ©e par la police nationale de 13h30 Ă 1 heure du matin. Cette prĂ©sence quasi continue gĂ©nĂšre un certain calme. Bien entendu, on ne peut pas dire que le problĂšme est totalement rĂ©glé», nous glisse-t-on. Des patrouilles pĂ©destres sont quant Ă elles en charge de surveiller les rues adjacentes Ă la place Gabriel PĂ©ri, ainsi que les places et parcs renfort des contrĂŽles des commercesAu-delĂ des questions de dĂ©linquance, les forces de l'ordre s'attellent depuis le dĂ©but du mois Ă renforcer les contrĂŽles dans les commerces. Lors d'opĂ©rations interservices avec des Ă©quipes de la douane ou encore de l'URSSAF, des fonctionnaires ont contrĂŽlĂ© une vingtaine de commerces, des Ă©tablissements de restauration ou des Ă©piceries notamment. L'idĂ©e est aussi bien de lutter contre les nuisances sonores dont se plaignent rĂ©guliĂšrement les riverains que de s'assurer qu'il n'existe pas de travail dissimulĂ©. Ces opĂ©rations ont notamment donnĂ© lieu Ă une verbalisation pour information commerciale trompeuse, tandis qu'un Ă©tablissement a Ă©tĂ© fermĂ© pour de mauvaises conditions d' ministre de l'IntĂ©rieur GĂ©rald Darmanin a assurĂ© qu'il reviendrait dans le quartier de la GuillotiĂšre le 5 septembre prochain. Un rendez-vous avec le maire Ă©cologiste GrĂ©gory Doucet devrait avoir lieu, aprĂšs que celui-ci a refusĂ© d'assister au dernier dĂ©placement ministĂ©riel Ă Lyon.
vente Ă la sauvette et police municipale